Programme TECQ 2024-2028 : Un manque de vision de la part du gouvernement libéral

Basses-Laurentides, le 17 septembre 2024 – Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et Jean-Denis Garon, député de Mirabel, appuient la revendication de la MRC de Thérèse-De Blainville qui demande au gouvernement fédéral de bonifier substantiellement les sommes prévues pour le programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ) 2024-2028.

Le programme TECQ offre aux municipalités un appui financier pour mettre en œuvre des travaux visant à améliorer la qualité de l’eau potable, à optimiser la gestion des eaux usées ainsi qu’à renforcer la résilience des infrastructures face aux impacts des changements climatiques. « Dans les derniers mois, la MRC de Thérèse-De Blainville a exprimé son mécontentement face à la diminution drastique du financement fédéral dans le programme TECQ. Considérant que les municipalités sont responsables d’environ 60% des infrastructures publiques au Québec, ces coupures viennent créer un manque à gagner important pour elles », explique Luc Desilets.

« Le gouvernement libéral a fait le choix politique de réduire sa contribution financière au programme TECQ pour la période 2024-2028 par rapport à la période précédente (2019-2023). Ce sont 338 millions de dollars en moins que les municipalités du Québec auront pour entretenir, bâtir et mettre à jour les infrastructures municipales existantes afin de faire face à des phénomènes climatiques extrêmes, comme les pluies torrentielles du 9 août dernier. On est face à un gouvernement qui étale devant tous son manque de vision et son incompréhension des besoins et priorités des municipalités québécoises », renchérit Louise Chabot.

Le TECQ est un programme fédéral apprécié du monde municipal et il est une source importante de revenus, en dehors de la taxe foncière. Cet argent est crucial à leur bon fonctionnement. « Il est irresponsable de la part des libéraux de Justin Trudeau de procéder à de telles coupures, surtout au moment où les défis sont grandissants et plus nombreux pour nos villes. Nous appuyons leur demande et nous joignons nos voix à la leur pour revendiquer au gouvernement de renoncer aux coupures et de bonifier substantiellement les sommes pour la période 2024-2028 », conclut Jean-Denis Garon.

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